Ça y est, wouhou ! J’aurais enfin réussi à venir à bout de cette « super », que dis-je, « fabuleuse » saga qu’est Deathstalker. Ça n’aura pas été facile, mais heureusement j’ai eu la merveilleuse idée de laisser un mois de repos à mon cerveau entre chaque volet. Car, bon, les deux premiers étaient des bons gros nanars des familles très funs, mais le visionnage du troisième fût nettement plus rugueux. Mais il fallait le faire, c’était une mission que je m’étais lancée. En plus, Rick Hill, l’acteur du premier opus, était de retour et donc cela aurait pu augurer un retour aux sources, à savoir de l’heroic fantasy lowcost, du sang et du plan nichons comme s’il en pleuvait ! Et puis il parait que quand on commence une saga, on doit la finir. J’étais donc de toute façon pris au piège (que je m’étais moi-même tendu, entendons-nous là). Mais ça y est, c’est fait, c’est vu, je me sens…


Tourné en Bulgarie parce que ça coute moins cher en décors et en figurants bas de gamme, Corman remet donc le couvert une quatrième et ultime fois. Et d’entrée de jeu il met le paquet puisqu’à peine à 2min14, on a direct un plan raie des fesses. Serait-ce le retour des plans nichons gratos après un troisième opus un peu avare en attributs féminins dénudés ? Oh, une tête qui vole, serait-ce le retour du côté gore du premier ? Ah non, ça non, mais du sein, on en a un paquet. Du plan boobs moche, du plan décolleté plongeant, du plan boobs furtif, du plan boobs par miroir magique interposé, du plan tripotage de fesses, une scène entière dédiée au plan boobs, … On n’enlèvera pas au film d’essayer de varier les plaisirs et d’être inventif sur le sujet. Car oui, le plan boobs, c’est un art que peu de personnes maitrisent et Howard R. Cohen se défend plutôt bien, même si on n’atteint jamais les sommets de gratuité du premier et deuxième opus.
Il faut dire qu’entre Maria Ford, Michelle Moffett et Anya Pencheva, notre sous-Conan est bien entouré. Et puis il les lui faut toutes à notre montagne de muscles. Ça ne lui pause aucun souci d’embrasser l’héroïne, baiser qui nous informe que « plan nichons incoming ! », puis, lorsque celle-ci s’absente, il tente de mettre dans son lit une autre pimprenelle qui passait par là. Ah quel romantique ce Deathstalker. Et il se permet même de donner des cours de savoir vivre avec les femmes à une autre montagne de muscles un peu plus tard. C’est fort, très fort. Oh, encore un plan boobs !


Voilà, les plans nichons, c’est fait, passons maintenant au reste du film. Corman a dû se dire qu’il fallait mettre le paquet en termes d’action et donc Deathstalker IV : Match of the Titans porte bien son nom. Les plus grands guerriers pachydermiques et les plus grandes guerrières pas frileuses du Royaume vont venir s’affronter dans une arène qui change de taille en fonction du stockshot dont elle est issue. Car oui, Corman oblige, certains plans, voire carrément certaines scènes entières sont issues de Deathstalker 1 et 2, dont celle de l’arène de la scène de fin du premier opus, arène bien plus grande que le pauvre petit espace de celle du 4. Mais certains diront que c’est du chipotage. Ah Oui ? Et Deathstalker qui jette un œil dans une pièce et ce qu’il y voit c’est une scène de bagarre du deuxième volet dans laquelle il est lui-même présent ? Certes, c’était un autre acteur qui jouait le rôle de Deathstalker dans le 2, mais avouez que là, c’est fort non ? Mais voilà, ça permet de se rapprocher des 1h30 règlementaires pour pas un rond. Tout est simple avec Corman.


Donc des combats, plein, bien moisis, surtout les féminins qui vont à deux à l’heure, avec des mouvements approximatifs et des coups qui le sont tout autant. Ah ah, encore un plan nichons, très furtif, il faut avoir l’œil. Des combattants encouragés par toute une tripotée d’acteurs locaux sans aucune direction, répétant sans cesse le même mouvement parce que, vous comprenez, « on m’a dit de faire comme ça alors moi je fais comme ça ». Et ces humanoïdes à tête de lion, on en parle de ces humanoïdes à tête de lion ? Et ce « sous Val Kilmer » période Willow, on en parle ? Non, on n’en parle pas, les images parlent d’elle mêmes. Petit florilège : (voir lien plus bas)


Après un troisième opus clairement en deçà nanardesquement parlant, Deathstalker IV : Matchs of the Titans remonte un peu le niveau en misant tout sur l’action et le retour du plan boobs. Voilà qui clôture en presque beauté une saga que tout amateur de mauvais films qui font rire se doit de voir.


Critique avec moult images et trailer ici :
http://www.darksidereviews.com/chronique_cons/film-deathstalker-iv/

cherycok
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le 26 juil. 2018

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