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On sous-estime souvent le pouvoir des courts-métrage, et c'est pourtant par ce biais que les cinéastes commencent.
Ici, on suit une femme de 82 ans qui a pour seule interaction sociale le livreur qui lui fait ses courses et une proche à qui elle téléphone parfois. Je trouve que c'est un portrait assez juste de la vieillesse, pour avoir connu ma grand-mère dans une configuration similaire. S'endormir devant la télé lorsqu'on vit seul et qu'on est âgé puis se réveiller le lendemain, tout ça c'est quotidien pour ces gens.
Là où Demain dès l'aube aurait pu être un drame pessimiste, il n'en est rien. C'est un court-métrage touchant, qui s'arrête pile là où il faut, qui ne connait pas de longueur et avec un travail soigné de la caméra. Ce n'est pas dénué de défauts, mais j'ai la sensation qu'avec de gros moyens, la réalisatrice pourrait faire de très très bonnes choses alors j'ai envie de soutenir cette démarche.
Créée
le 1 oct. 2021
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