À racler les fonds de tiroirs, on trouve. Des carottes, des navets, des capotes, des punaises. Je ne suis pas sûr de la catégorie à laquelle appartient ce bidule; ptet bien aux quatre : une capote goût navet percée punaise, testée carotte. La DLC étant dépassée d'au moins 20 ans, des trous suinte un étrange liquide qui n'a plus grand chose à voir avec le lubrifiant d'origine. Composé surtout d'hormones aussi volatiles que les idées d'un prébubère en plein doute sur son identité sexuelle et exprimant son désarroi politique, son indicible couleur se teinte de révoltes aussi indispensables à l'âge qu'idealistes, interchangeables, invraisemblables et inapplicables. D'assez bons souvenirs en somme, sauf que l'odeur laisse penser que la capote a finalement dû servir, que ce soit avant ou après la carotte.


Le plus marrant dans tout ça, ce n'est pas ce plan de fin où les collines d'un bush verdoyant comme la Comté, faisant office de montagnette sacrée, piedestalent (du verbe piedestaler) cet aréopage de 6 guérilleros de Calais, hommage appuyé aux enfant-soldats congolais, contemplant ce théâtre d'opérations qui vit leurs victoires sur les trois bataillons d'infanterie mécanisée buggy du Général Sun Tzu, car oui le méchant est chinois, pas nord-coréen sinon il aurait été nommé. Non, le plus marrant c'est que je suis allé jusqu'au bout de ce docu-fiction à la gloire du sergent recruteur inconnu, sans piquer du nez malgré l'heure fort tardive, ni cesser de nanrhôôpff façon vidage de chargeur à la Une Balle Dans La Tête. Oserais-je l'admettre en public, je me suis pris, presque un peu, à mon insu, insidieusement et contre toute raison, à ne pas tant conspuer ces aussies sac ados, voire à les trouver un peu mignons, avec leurs expressions de lapins pris dans les phares de mon VTT qui n'en a pas. De là cet improbable et fort honorable 4 en hommage à ces années pas si définitivement révolues, malgré ma déception de porn addict devant les appétits sexuels de nos protagonistes, calqués sur ceux d'une midinette de 11 ans 3/4.


Voilà bien une des incartades qui justifie mes désinences vor et faj.

Kinovor-Cinefaj
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le 24 juil. 2021

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