Film expérimental utilisant les techniques propre aux années 20, avec assez peu de son "in", et un constant flux musical, il donne l'impression étrange d'être face à un film muet. Son atmosphère n'est pas sans rappeler celle d'autres films, l'homme riche grasouillet rappelle le personnage de Citizen Kane, quand aux ombres menaçantes dans la rue ne sont pas sans éveiller un échos au rêve au début des Fraises Sauvages, enfin cette course sans fin, au travers d'un voile de la réalité déchiré rappelle d'autres films expérimentaux plus récent comme Ulysse souviens-toi.
Il est indéniable que Dementia a influencé d'autres cinéastes, difficile de savoir à quel point, mais ce moyen métrage expérimental ouvre les portes d'un monde où la réalité vacille, où l'onirisme est sans cesse présent, où les barrières s'effondrent, amenant d'autres cinéastes à suivre les mêmes traces et à aller plus loin encore.