Encore un film pour ceux qui se prennent pour des rebelles parce qu'ils regardent les films avec Stallone ! Ce film se prétend progressiste, alors que c'est tout le contraire ! Voir Stallone faire la gueule parce qu'un végétarien l'a insulter de mangeur de viandes aurait put être drôle ! Mais c'est sans compter sur le propos du film qui est la pour nous glorifier la société de consommation américaine ! Car oui les nombreux placements de produits, ne sont là que pour vanter des marques américaines et ceux de bout en bout du film. La scène la plus représentative est celle où Stallone mange un burger à pleine dents alors que c'est interdit. Oui on vient me parler de liberté de choisir et on m'impose des produits tous ricains ! Même le monologue du chef des résistants va dans ce sens : "Je veux pouvoir lire un play boy, tout en conduisant ma Cadillac... et c'est comme ça pendant tout le long.
Après la mise en scène est digne d'un téléfilm bidon, comme les décors, les musiques et ça prétend faire du cinéma avec un grand C ! Non Mr Sylvestre, tu es là pour nous faire adhérer à ton discours et j'en suis pas dupe ! Les scènes d'actions sont vraiment ridicules, alors que je vois le montant du budget, je me demande où est passé tout cette argent, surement pas dans le film ! Car tout le long, ça essaye de cacher la misère ambiante de l'ensemble ! Puis c'est pas en engageant Stallone qu'on va changer d'avis. Sachant que ce dernier était en train d'enchainer les navets cosmiques comme Driven, Cobra, Rocky V, Rambo III et Over The Top ou Arrête ou ma mère va tirer... mais quel acteur détestable et quelle filmographie désolante et puante aux accents patriotiques.
Puis si vous voulez un vrai film qui critique vraiment la société de consommation américaine, je conseil aux gens et surtout aux fans de Stallone de regarder Invasion Los Angeles de John Carpenter. Et pour Demolition Man, je le rangerais au coté de 127 heures de Danny Boyle tellement ces deux films sont des déclaration d'amour à la consommation.