Réalisé par l'inconnu Marco Brambilla, Demolition Man est devenu quasiment à sa sortie un modèle dans le genre de l'actionner-comédie et à désormais l'aura de mini-culte.
Pourtant, le film démarre de manière quelconque.....par une grosse scène bourrine qui ne donne pas vraiment le ton du post-générique. En effet, une fois le bond dans le temps effectué, ce dernier devient le vecteur de situations amusantes à grand renfort de punchlines qui sont encore aujourd'hui dans les mémoires.
Je ne resiste jamais à cet echange Cocteau-Spartan ou le Docteur annonce : "Soyez heureux" ce qui permet à Stallone de répondre très sobrement : "Soyez enculé"
Tel des éléphants dans un magasin de porcelaine, Stallone et Snipes joue l'excès pour notre plus grand plaisir, qui est renouvelé à chaque vision.(Et puis voir Snipes en blond platine portant une salopette en jean ça vaut le coup d'oeil)
Un dernier mérite que l'on pourra attribuer au film sera qu'il nous laissera à vie sur une éternelle question : Mais comment on se sert de ces foutus coquillages ?