Mi-jouissif mi-pathétique, Demolition est un WTF-permanent d'1h55 dans lequel Sylvester Stallone a plus tendance à vociférer plutôt qu'à nous expliquer calmement cette tendance pathologique à tout détruire. Cette dystopie américaine nous dépeint une société où "l'échange de fluide" est strictement interdit, dans laquelle Taco Bell est le dernier survivant d'une guerre des franchises et où Schwarzenegger fut président des Etats-Unis (eh oui, on est très loin de la douce utopie).
Cependant, ce film reste une référence dans le genre "nanard américain". Certains des dialogues y sont tellement épiques qu'ils laissent transparaitre un humour assez fin des scénaristes (oui oui). Mention spéciale à Wesley Snipes qui est en roue libre pendant tout le film et qui se revèle être le complément parfait ("They sent a maniac to catch a maniac") de cet ovni de John Spartman.
Conclusion : DON'T MESS AROUND WITH THE DEMOLITION MAN.