Piège de verre
Il n'y a pas très longtemps, je me suis baladé dans un magasin de DVD ; j'y ai vu, dans un bac "Piège de verres" (j'ignore le titre anglophone d'origine) : le film propose des zombies dans un...
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le 23 avr. 2015
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Avant qu'on ne découvre tout jeune le nom de Lamberto Bava à la télévision française par le biais de La Caverne de la rose d'or, intouchable feuilleton de Fantasy kitsch qui a bercé plus d'une génération pendant la période de Noël, le rejeton de Mario Bava sévissait déjà dans le film de genre. Demons 2, vraie fausse transposition de Démons premier du nom troquant sa salle de cinéma pour une tour d'immeuble, est un divertissement jubilatoire et par moment effrayant, faisant la part belle aux transformations douloureuses d'une poignée d'habitants vivant étrangement ce que vivent les protagonistes d'un film, un à un contaminé après avoir découvert les restes d'un démon.
Il fallait bien Dario Argento à la production et au scénario, le grand Dardano Sacchetti lui aussi à l'écriture et Sergio Stivaletti aux effets spéciaux particulièrement gores pour donner vie à ce spectacle très inspiré dans son écriture (le Mal provient littéralement de la télévision et des images qu'elle diffuse), déluré dans son traitement et atrocement mal interprété, mêlant adroitement hystérie, panique et action triple AAA, dans un festival de corps en décomposition, saignant à tout-va, fondant, moussant, suintant, non sans rappeler les zombies agressifs d'Evil Dead, dans un déluge de musique rock. Et plus encore que chez Lucio Fulci, Lamberto Bava est à la description visuelle d'un corps en pleine transformation ce que Michael Mann est au modus operandi d'un braquage : minutieux.
Créée
le 16 oct. 2023
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