Super ce film !


Le nom du réal me disait quelque chose, alors j'ai jeté un œil à sa filmographie et j'ai pu constater que j'ai vu un de ses films, une adaptation d'un roman de Paul Auster. Mais à mon avis je dois confondre avec quelqu'un d'autre, parce que je ne pense pas avoir retenu le nom du réal à l'époque.


L'intrigue est simple mais chouette. Un objectif principal se dessine lentement, mais avec de plus en plus de force, tandis que l'intrigue amoureuse perd de sa superbe. Il y aurait des choses à améliorer, comme le rapport avec la femme, leur opposition pour être plus exact, tout comme on aurait voulu plus de confrontations avec le beau-frère. Mais en l'état, c'est déjà très touchant. Les relations sont clairement établies, les situations bien exploitées, les conflits présents même si ça reste discret (l'étiquette le veut). Les dialogues sont très bien écrits : lorsqu'on découvre l'ignominie à la fin (à laquelle je ne m'attendais absolument pas) et qu'on repense alors à toutes ces répliques qui avaient alors un autre sens avant de savoir...


La mise en scène est très simple, minimaliste, je dirais, et même naturaliste. Le réalisateur filme très bien ses acteurs, les cloisonne comme si la caméra participait de l'étiquette. Les scènes en extérieur, lors de recherches surtout, sont plus libres. Tout au long du film j'ai eu l'impression de voir des compositions picturales, il y a vraiment de belles idées visuelles. Avec parfois quelques contrastes bien sentis et une couleur terne agréable. Les acteurs font tous un excellent boulot ! Quelques nus aussi : un buisson, des seins, des fesses féminines et masculines, un pénis en érection.


Bref, c'était très chouette.

Fatpooper
8
Écrit par

Créée

le 23 févr. 2018

Critique lue 506 fois

2 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 506 fois

2

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55