Des filles en noir par honeydoll
La première chose que j'ai dite quand les lumières se sont rallumées à la fin du film, c'est "Mon dieu, que c'était nul!"
Jean-Paul Civeyrac semble avoir voulu réunir tous les clichés imaginables sur les ados dans ses deux personnages : deux gothiques suicidaires qui se rebellent contre le reste du monde, qui taguent les murs, s'écrivent tout le temps des sms ("tu me mank ma chéri jpe pa vivr san toa sé tro dur lol bizou jtm"), boivent, fument, fuguent...
Le spectateur est sûrement censé s'attacher aux personnages? En tout cas, moi, j'attendais impatiemment que les deux filles se suicident, et que le film se termine. Et là, la seule chose que j'ai trouvée intéressante : seule l'une des deux saute - je ne m'y attendais pas, l'idée était bonne. Malheureusement ça débouche sur une deuxième partie, la vie de cette fille (c'est quoi son nom déjà) après le suicide de son amie... à mon avis, c'est totalement inutile, et le film aurait dû se terminer après le suicide.
Bref, je déconseille complètement ce film. C'est le dernier film que j'ai vu avant de rentrer du festival de Cannes, et clairement, je n'aurai pas eu droit au meilleur pour la fin.