Désir et désordres
Premier parlant de Frank Borzage qui me convainc, Désir n'en demeure pas moins un film assez inégal, sans doute dû à sa genèse mouvementée; le choix du réalisateur et des acteurs ayant été assez...
Par
le 4 juil. 2012
8 j'aime
9
Voilà un film qui contredit la politique des auteurs puisqu’il est à la fois le produit de son producteur et de son réalisateur. La première partie, pur moment de comédie, doit beaucoup à Lubitsch, mélange de quiproquos et de faux-semblant, jeu de dupe réjouissant ou Gary Cooper fait merveille en grand dadais faussement naïf, face à une Marlène Dietrich plus vamp que jamais. Puis le drame reprend ses droits vers la toute fin, ici Borzage retrouve ses marques, tout en laissant filtrer quelques touches d’humour. L’équilibre se fait finalement entre les deux genres, apportant un brin d’humanité à ces personnages de déclassés en quête de respectabilité. La fin reste à ce titre assez morale malgré un léger soupçon d’ironie. En tout cas devant un tel bijou d’écriture on en vient à regretter l’époque ou Hollywood avait encore des scénaristes digne de ce nom, et des grands metteurs en scène pour mettre en valeur leurs scriptes.
Créée
le 16 janv. 2014
Critique lue 474 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Désir
Premier parlant de Frank Borzage qui me convainc, Désir n'en demeure pas moins un film assez inégal, sans doute dû à sa genèse mouvementée; le choix du réalisateur et des acteurs ayant été assez...
Par
le 4 juil. 2012
8 j'aime
9
Ce qu’il y a de bien, lorsqu’on regarde des vieux films, ce sont les perles sur lesquelles l’on tombe régulièrement. Par exemple, en cherchant simplement à voir un petit film sans prétention avec...
Par
le 12 mai 2015
1 j'aime
Voilà un film qui contredit la politique des auteurs puisqu’il est à la fois le produit de son producteur et de son réalisateur. La première partie, pur moment de comédie, doit beaucoup à Lubitsch,...
le 16 janv. 2014
1 j'aime
Du même critique
Sur un sujet proche, Villeneuve réussit là ou son collègue Nolan avait partiellement échoué sur « Interstellar ». On y parle de l’intime et du collectif, de temps et d’espace, la temporalité étant...
le 8 déc. 2016
13 j'aime
2
Les bonnes causes ne font pas forcément de bons films. Ici le sujet est traité avec les gros sabots habituels du cinéma français. Scènes tire larmes suivies de leçons de morale ne laissant place à...
le 4 nov. 2016
11 j'aime
10
Un bon western classique, conçu initialement pour la 3D. John Wayne y campe un éclaireur métisse, ce qui ne semble pas évident à première vue, mais le bonhomme est tellement à l’aise dans ses bottes...
le 20 janv. 2014
11 j'aime