Destination Finale, c'est un peu ce coup de coeur d'un autre temps que j'aime bien me revisionner de temps à autres. Pourquoi ? Comment peut-on apprécier ce film malgré les incohérences, les problèmes de réalisme, les acteurs parfois embrouillés par des rôles mal écrits ?
Et bien... car ce film est maladroit, mais répond aux attentes que l'on en fait.
Destination Finale, ce n'est pas un film d'horreur. C'est de l'humour en boîte, un réalisateur et des scénaristes qui avaient des idées en tête, et qui ont tenté. On obtient un produit décalé, plein d'humour, qui se prend pas la tête, et qui arrive même 17 après à me faire sourire. 17 ans, c'est loin ! Des morts farfelues, une personnification de la mort qui m'avait beaucoup plu étant ado et qui me plait encore dans ses suites, Destination Finale premier du nom pose les bases d'une histoire qui découle jusqu'au 5 aujourd'hui paru, avec des vies qui se rejoignent. Cette fameuse chanson, la recherche d'indices, la mort d'un personnage qui n'était jamais celle à laquelle on s'attendait... alors oui, DF est moins impressionnant que l'accident autoroutier dans le 2 ou moins travaillé que les montagnes russes du trois, mais il remplit entièrement le contrat qu'il nous avait promis : un petit truc court et expéditif, sympa à regarder.
Il ne vaut pas plus que 5/10, car même si ça restera à jamais un de mes petits chouchous, il n'en reste pas moins un film assez pauvre en mise en scène et très maladroit.
Mais parfois la maladresse est touchante sans que cela devienne un nanar...