Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia
Qu'on se le dise.
La mort est une pute mal luné ne supportant pas l'échec et les imprévus. Alors, quand 7 personnes évitent un crash d'avion, elle le prend très mal et décide de les tuer un à un, de la manière la plus abracadabrantesque possible.
Et c'est quand même dingue que tout l'intérêt d'un film (d'une série de film même !) repose sur comment vont se faire zigouiller les victimes. Il y a bien une espèce de scénario derrière mais c'est quand même bien tiré par les cheveux et assez ridicule. En gros, plutôt que d'avoir un énième tueur en série, c'est la mort elle-même qui tue les gens en suivant un plan défini. Une sorte d'illustration du proverbe "on échappe pas à son destin".
Là où sa deviens intéressant, c'est que absolument tous les éléments/objets/situations deviennent potentiellement mortel. Ce qui fait qu'on en vient très vite à jouer à deviner ce qui va ôter la vie aux personnages. En plus de ça, on remarque assez rapidement qu'il y a un effet domino aussi ahurissant que surréaliste. En fait, il s'agit de nous plonger dans la psyché d'un tueur en série ou d'un gros psychopathe qui fantasme sur la façon de déchiqueter sa future victime. Rien que pour ça, ce film mérite le coup d’œil.
Mais sinon, ça reste quand même la série de film la plus génialement conne de toute l'histoire des séries de films.