Détour mortel 6 - Last Resort par Blockhead
S’il devient un peu légitime de se demander quand la saga Détour Mortel cessera, on se surprend pourtant à attendre chaque fois le rendu du nouvel opus ! Ainsi, nous voici déjà face au sixième épisode, Wrong Turn 6 Last Resort. Une fois encore c’est la vie et l’origine des rednecks qui sont en ligne de mire.
" Un héritage soudain et mystérieux conduit Danny et ses amis à Hobb Springs, une station oubliée dans les collines de la Virginie-Occidentale. Hobb ressorts est sous la surveillance de Jackson et Sally, un couple socialement inadapté qui présente Danny à la famille qu'il n'a jamais connue. Bientôt, Danny est forcé de choisir entre ses amis et sa lignée..."
Il m’est assez difficile de ne pas penser au dernier Massacre A La Tronçonneuse en lisant cette histoire, fort heureusement pour moi, le film ne se déroule en rien comme la référence qu’il rappelle. Hormis le troisième opus auquel je n’adhère pas du tout, j’ai accroché à chacun des films de cette saga, la hissant en même temps au rang d’incontournable.
Ce Détour Mortel 6 déroge quelque peu à la règle.
L’idée de présenter les rednecks dans un tout nouvel univers, avec des personnages plus étranges qu’eux mais pourtant aux apparences normales est originale et redonne des couleurs à une saga, qui évite de s’enliser. De même, découvrir l’univers des trois psychopathes sous un autre aspect et plus en profondeur donne encore plus de couleurs à la peur. Ces chois scénaristiques sont tout à fait justifiés !
Là où le bas blesse un peu plus c’est dans le déroulement de l’histoire, et c’est là qu’elle se rapproche du dernier Massacre A La Tronçonneuse : elle peine à être crédible. Les réactions du protagoniste central sont tirées par les cheveux et irréelles. Elles noircissent malheureusement le tableau. A contrario les acteurs sont beaucoup plus attachants quant à eux.
Mais une fois encore, le gore finit par convaincre. Le cinéphile passe outre les défauts pour se délecter des situations et des mises à mort toujours originales, et qui n’épargnent jamais personne. Certains passages ont une fois encore de quoi devenir cultes.
Wrong Turn 6 Last Resort surprend, intrigue, déçoit, énerve même, mais il ne laisse pas indifférent et sa maîtrise toujours aussi sublime du gore est un régal, qui une fois encore en fait un incontournable !