Un Buddy movie qui ne fait pas de vagues
/!\ Avis express d'utilité publique /!\
J’avais plutôt la banane au début de ces deux flics à Chicago. Une pure ambiance 80’s, des synthés qui claquent à l’occasion d’une bande son de circonstance et les ganaches pas possibles de Billy Crystal et Gregory Hines pour un Buddy movie comique où il est question de faire cracher sa poudre à un jeune loup hispanique en train de gagner ses galons de parrain de la pègre, sur la carte, le menu est plus qu’à mon goût.
Mais bien vite, devant le vide intersidéral que tente de meubler comme il peut un Peter Hyams dépourvu de toute idée, l’appétit n’est bientôt plus là. Quelques course-poursuites pantouflardes et deux ou trois gunfight mous du genou plus tard, c’est même la débandade, même le pauvre Billy n’y peut plus rien, le coma n’est pas loin.
Du coup, lorsque le générique me délivre enfin de ce rodéo à dos de mulet dans un Chicago réduit à la grisaille d’un terrain de basket bitumé, le bilan est amer, à aucun moment « Deux flics à Chicago » ne parvient à tirer parti du matos qu’il met sur la table en début de bobine. Allez, dans deux jours, j’y pense même plus.