Deux heures à tuer par Alligator
Un huis-clos policier. Dans une salle d'attente de gare, des personnages se trouvent confrontés à l'évènement de la soirée : la police recherche le violeur en série du coin (à l'époque on appellait ça un "satire").
Les personnages sont très bien croqués, les comédiens sont de qualité. Brasseur et Simon sont comme toujours géniaux, c'en est une telle évidence que j'ai presque honte de l'écrire.
On est vite pris par cette histoire. Le jeu consistant à découvrir le violeur dans cette galerie de personnage. Mais ce jeu tourne vite court car une autre histoire vient prendre le relais et elle, n'est pas de nature à enthousiasmer. On se perd vers la fin sur des chemins de traverse un peu bizarrement inintéressants. Pourquoi ce virement vers la fin? Je n'ai pas compris. Une histoire qui finit presque en eau de boudin, ou en queue de poisson si vous n'aimez pas le boudin. Bref, un film décevant. Mais je suis joueur alors forcément, je suis triste de n'avoir pas pu jouer jusqu'au bout.
Quel pity : une bonne partie du film est si prenante. Une ambiance brouillard et ombre qui relaie bien les sous-entendus.