Une première partie sur le thème de la rédemption qui fonctionne plutôt bien avec son rythme lancinant et son ambiance 70's. Gabin ne se foule pas trop en réitérant une prestation de vieil humaniste bourru, Delon par contre dégage une force tranquille assez envoûtante.


L'abondance de bons sentiments ne pollue pas trop cette première partie mais une fois qu'apparaît le personnage du flic obstiné campé par Michel Bouquet on tombe dans l'outrancier, jusqu'à finir dans le film de propagande bourrin qui n'hésite pas à bien forcer le trait sous couvert de dénoncer l'inhumanité du système judiciaire.


Malgré la présence de Jean Gabin et de quelques autres points communs qui y font un peu penser on est loin de la subtilité des misérables sur le sujet, c'est même le contre-exemple parfait du film militant aux gros sabots.

Créée

le 12 mars 2018

Critique lue 865 fois

15 j'aime

3 commentaires

archibal

Écrit par

Critique lue 865 fois

15
3

D'autres avis sur Deux hommes dans la ville

Deux hommes dans la ville
Ugly
6

Plaidoyer vieillot

Comme certains films français des années 70, Deux hommes dans la ville a pris un petit coup de vieux, alors que cette histoire d'ancien malfrat qui échoue dans sa reconversion aurait pu être une...

Par

le 7 août 2017

20 j'aime

6

Deux hommes dans la ville
archibal
5

Enfermé dehors

Une première partie sur le thème de la rédemption qui fonctionne plutôt bien avec son rythme lancinant et son ambiance 70's. Gabin ne se foule pas trop en réitérant une prestation de vieil humaniste...

le 12 mars 2018

15 j'aime

3

Deux hommes dans la ville
Cthulhu_Mantis
9

Critique de Deux hommes dans la ville par Cthulhu_Mantis

Voila une petite pépite dans le cinéma Français des années 70. Chaque dialogue qu'il soit dans les scènes ou la narration du film sont à encadrer. José Giovanni que l'on sait de collabo et de truand...

le 24 juin 2015

14 j'aime

1

Du même critique

Mad Max - Fury Road
archibal
10

Les fous du volant

Enfin un film qui tient ses promesses, les multiples bandes annonces faisaient plus que saliver et je redoutais qu'elles aient défloré trop de choses sans parler de la déception qui suit...

le 14 mai 2015

93 j'aime

9