Après la Nuit, l'Aube, le Jour et le Territoire ! Voici le cinquième épisode de la saga des morts-vivants quarante ans après le chef-d'œuvre La Nuit des morts-vivants, tous réalisés par le cinéaste George A. Romero (Creepshow, La Part des ténèbres) également producteur, scénariste et acteur de ce Diary of the Dead, chronique des morts-vivants qui verra par la suite en 2010 une sixième et dernière aventure comico-horrifique intitulée Survival of the Dead qui suivra les mésaventures de Crocket et ses hommes qui sont justement vite introduits dans cette œuvre !
Tourner en digital vidéo sur vingt-trois jours pour un petit budget de 2 millions de dollars, le réalisateur comme à son habitude met en scène une autre critique acerbe de la société américaine dénonçant les différents médias mais également le monde connecter qui souhaite filmer et diffuser des vidéos, leurs propres visions des choses et du monde !
Des étudiants en cinéma tournent un film d'horreur, lorsque la nouvelle partout dans le pays signale des morts revenant à la vie… Armé de leur caméra DV, les vidéastes en herbe décide d'en faire le sujet d'un documentaire.
Au casting des morts-vivants, Michelle Morgan (Confessions of a Porn Addict, Ice Blue), Joshua Close (L'Exorcisme d'Emily Rose, Prémonitions), Shawn Roberts (Taking Lives, destins violés, xXx : Reactivated), Amy Lalonde (Heartstopper), Joe Dinicol (Kart Racer, Scott Pilgrim), Scott Wentworth (Ice Storm, Crashs en série), Philip Riccio (Rouge sang, Hotel Congress), Chris Violette (Labou, Un flic à la maternelle 2), Tatiana Maslany (Ginger Snaps : Résurrection, Destroyer), Martin Roach (Cube Zero, La forme de l'eau), Todd Schroeder (Electra, Skinwalkers), Laura de Carteret (Heartstopper, The Conspiracy), Megan Park (Charlie Bartlett, Et (beaucoup) plus si affinités) et Alan Van Sprang (Saw 3, Les Immortels).
Sans oublier en version originale, les caméos vocaux de Wes Craven, Guillermo del Toro, Stephen King, Simon Pegg, Tom Savini & Quentin Tarantino.
Le problème ce n'est pas qu'on puisse se réveiller mort, non le problème c'est que les morts puissent se réveiller !
Des étudiants en cinéma tournent un film d'horreur à petit budget. Tombant sur un groupe de morts-vivants qui sème la panique en ville, ils sont rapidement témoins de massacres, de destructions et du chaos qui s'empare de la région. Les jeunes gens choisissent alors de braquer leurs caméras sur les zombies, et sur les horreurs bien réelles auxquelles ils sont confrontés. Les apprentis cinéastes tentent ainsi de rendre compte de l'appétit féroce des revenants et de la situation apocalyptique qui se répand à une vitesse foudroyante dans le pays…
J'en ai ras-le-bol, chaque fois qu'on rentre quelque part une personne meurt !
Ou une personne est déjà morte ! Et ce sera pareil où que l'on aille !
Trois ans après Land of the Dead, le territoire des morts, George A. Romero retourne à ses racines indépendantes & revient à sa saga des morts-vivants en Found footage, un projet de longue date bien avant le territoire des morts, blockbuster de l'horreur pour le compte Universal ! Malgré son Prix de la critique au Festival Fantastic'Arts 2008 à Gérardmer, l'œuvre s'incline au festival face à un autre Found footage [●REC] de Paco Plaza & Jaume Balagueró, ainsi que dans leurs exploitations en salles à un mois de décalage ! Outre le fait de se mesurer à l'horreur Espagnole, la chronique de papy Romero ne tombe pas à pic à cette époque dans ce flot de Found footage ; The Butcher, Cloverfield, En quarantaine...
Cette cinquième aventure commence ou recommence la franchise en s'appuyant sur les technologies d'aujourd'hui (à l'époque) où les caméras vidéo, appareil photo, webcams, vidéos virales et autres reportages de JT omniprésents sont avides de tout filmer et de tout montrer. Romero nous narre les mésaventures d'un groupe d'étudiants et de leur professeur ivre qui face à la menace d'outre-tombe arrête le tournage de leur film de Momie qui devient par la force des choses un docu-amateur intitulé The Death of Death ! Et ce qui suit est une vidéo lecture de leur prise de conscience soudaine et choquante que des cadavres fraîchement morts reviennent à la vie et attaquent la population, entre le départ rapide de leur campus soudainement déserté à leur long voyage vers une maison familiale, la sécurité ? La séquence du tournage voyant une Momie poursuivant une femme, sera de nouveau utilisée à la fin mais dans un conteste différent avec les apprentis acteurs encore avec leurs costumes, dont l'acteur de la Momie devenu entre-temps un zombie poursuit ses camarades dont l'actrice apeurée qui est toujours rattrapée mais agira à la Texane ! Le papa des Zombies s'attaque dans cette chronique à l'excès d'informations avec une désolante facilité de caméra à la main mais pour seulement un succès de plus de cinq millions de dollars de recette mondiale ! La présence de la caméra dans le film donne un sentiment accru de suspense immédiat. Contrairement à la plupart des autres films de zombies, aucune caméra extérieure ne raconte l'histoire, nous permettant de savoir où se trouvent les morts et quand ils arrivent ! Nous suivons les personnages tout au long du film, et la menace du danger est toujours palpable, même lorsque rien à l'écran n'est particulièrement effrayant. Les effets digitaux ainsi que les maquillages du maquilleur vedette Greg Nicotero (présent aussi à l'écran en zombie) sont très réussies (même s'ils ont perdu en nouveautés) pour ce mal aimé de la franchise qui malgré tout saupoudre son récit d'amusantes séquences avec le vieil Amish muet ou les vidéos des redneck qui tirent sur les zombies !
Parfois, on a l'impression que le film s'excuse pour son propre concept, ce dont il n'a certainement pas besoin de faire. Nous n'avons pas besoin de savoir pourquoi le film est monté ou pourquoi la musique de film d'horreur a été ajoutée ! De plus, le rythme se ralentit un peu dans le dernier acte, c'est généralement à ce moment-là que les films de la saga montent en puissance.
Fait pas chier les Texans !