Rappel : Pour moi, le fait de mettre "une étoile" est une distinction ultime. Une sorte de palme d'or de la nullité
Quand on regarde le public du spectacle de Didier Gustin, on voit pas mal de gens un peu gênés. D'autres qui rigolent grassement, et puis Philippe Risoli et Jean-Pierre Castaldi.
Didier Gustin et son guitariste amusent le public. Un peu comme tonton Norbert à la fin d'une réunion de famille un peu trop arrosée. Tu sais, ce moment où t'as envie de lui dire qu'il est lourd et pas très drôle, mais qu'à force d'insister, tu souris un peu, et puis, au final, tu sais qu'il est gentil.
Didier Gustin enchaîne les imitations. Allant du très moyen à du très, très mauvais. La preuve, il est obligé de mentionner ceux qu'il imite le plus mal, avant de les interpréter. Mention spéciale pour Marc Lavoine, une imitation improbable de 2 secondes.
Par contre, Didier Gustin chante pas trop mal. On peut noter ça.
Sinon, le spectacle en lui-même est une ode à l'imitation "à peu près", aux blagues éculées, lourdes et grasses, comme un bon plat indigeste, mais qu'on aime bien manger, parfois, quand même.
Du génie.