Dillinger, l'ennemi public n°1" par Alligator
Court film noir (moins d'une heure dix) retraçant de manière tantôt ordinaire tantôt originale le parcours de John Dillinger. Un peu trop caricaturalement, l'histoire et son personnage principal sont traités avec peu de crédibilité. Le scénario tente de nous tracer le portrait d'un Dillinger légèrement imbécile, pataud, aveuglé par un orgueil débilitant.
L'interprétation de Lawrence Tierney ressemble trait pour trait à celle qu'il nous resservira deux ans plus tard dans Born to kill, à savoir un visage impassible, un corps immobile, un rictus labial à la place du sourire et un regard inerte, des sourcils froncés en permanence, jeu lassant autant que risible à la longue.
La réalisation de Nosseck nous montre quelques scènes étonnantes, de par leur montage notamment, plus que par les cadrages et donne quelque raison de se dire qu'on a pas perdu son temps.