Le temps particulièrement morose de cet après-midi était un indicateur propice au visionnage d'un film.
Et c'est comme un défi personnel que j'ai accepté la proposition de ma femme,Wonder-patate, celle de regarder ce fameux film classé au Panthéon des coups de coeur de la gent féminine, le bizarrement nommé : "Dirty Dancing"
Malgré ses multi-diffusions télévisuelles je n'avais jamais eu véritablement l'envie de me pencher dessus...par particulièrement par un excès d' égo machiste (quoique...) mais visionner une bluette avec un Patrick Swayze torse - poil faire un paso-doble avec une midinette ne rentrait pas dans l'ordre de mes priorités cinématographiques.
Bon, effectivement, on retrouve un Patrick Swayze au moule-burnes bien saillant et à la peau d'albâtre, professeur de danse d'un centre de vacances où les employés jouent les gigolos. Notre danseur émérite est considéré comme un rebelle (et oui, il arrive à une réunion de service avec des lunettes de soleil et en saluant ses collègues par un vigoureux "Salut les tapettes" ou un truc du genre...) (bon, on est dans les années 60 je vous l'accorde.....).
Sa réputation d'homme à femmes va être le centre de quiproquos lorsqu'il doit entraîner pour un spectacle de fin de saison la jeune et frêle "Bébé" qui représente à elle-seule la bonté incarnée.
Pour être parfaitement honnête, Dirty Dancing n'est pas si mauvais.....Les acteurs se donnent, la construction du film est parfaitement maîtrisée.....on ne s'ennuie pas vraiment.
Je critiquerai plus particulièrement la minimisation des enjeux dramatiques qui en font un film assez plat dans son ensemble.....Il y a des salauds pas vraiment méchants, des gens mécontents qui ne le sont pas longtemps....bref, ça reste très gentil et inévitablement très prévisible.
Forcément un peu cul-cul la praline, le film est néanmoins moins niais que je ne le pensais mais il faut qu'on m'explique tout de même tout cet aura qui se dégage de ce Dirty Dancing...