Ancré dans les affres contemporaines, District 9 constitue une allégorie politique qui nous renvoie aux heures les plus sombres de l’Apartheid. Le spécisme prend la place du racisme et de la xénophobie pour rendre compte de la cruauté tout en soulignant qu’il est facile d’y céder. Le film part de la métaphore appuyée pour aller vers la pure série B dans un style documentaire soutenu par des effets spéciaux d’un tel réalisme que nous sommes immédiatement plongés dans le récit. Les ‘crevettes’ appartiennent au Monde qui nous est présenté et il est évident d’y croire. Mêlé aux codes des films d’action hollywoodiens, le film nous emmène dans une course haletante qui délivre les messages sans bavardages ayant pour effet de conserver l’expérience cinématographique intacte. Une belle prouesse de réalisation livrée sans artifice superflu par un Neill Bloomkamp habité, incisif et juste. Un authentique bonheur de Science Fiction, suffisamment rare pour être souligné!
SamiMendil
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le 19 août 2012

Modifiée

le 19 août 2012

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SamiMendil

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