A la sortie d'un film, quand la seule chose qui vous motive pour aller le voir est le nom de son célèbre producteur (Peter Seigneur des anneaux Jackson), il faut le dire : c'est mauvais signe. Des exemples : le récent Numéro 9 (Tim Burton présente...), ou le plus grand succès espagnol de tous les temps (????) : L'orphelinat (Guillermo Del Toro présente...), tous deux décevants. Bref, on a maintenant compris : méfions nous !!!
Et pourtant, ce District 9, quel film !
Captivante, émouvante, divertissante, effrayante, c'est une oeuvre aboutie qui arrive à mélanger plusieurs genres. Bien sûr cela reste un film classé SF, impossible de faire autrement quand on parle d'extraterrestres. Mais ici le sujet est traité avec tellement de réalisme qu'on en oublie, ou presque, le mot "fiction".
On apprécie le ton plus adulte adopté par le réalisateur... Généralement, pour ce type de film, on tombe très vite dans des pseudos luttes gentils contre méchants... Ici les créatures sont plus complexes. Le personnage principal est lui même le plus imparfait des hommes. Détestable au début du film, on finit tout de même par déceler une once d'humanité chez cet homme se transformant progressivement en "crevette" (surnom, qu'on pourrait croire affectueux, donné aux aliens).
Pour résumer, un film à voir absolument, approchant la perfection. Et surtout, un nom à retenir, celui de Neill Blomkamp. Bientôt, son nom seul suffira à ameuter les foules !
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