Un bref instant émouvant et 2/3 de plantade !

♫ Musique ♫


Nicky Spurgeon, escroc professionnel spécialisé dans l'arnaque et le pickpocket d'équipe, tombe sous le charme d'une pseudo arnaqueuse (dont je ne me rappel pas du nom) ; ils vont monter ensemble un coup à la nouvelle Orléans avant de se séparer, pour se retrouver 3 ans plus tard à Buenos Aires où chacune des affaires de l'autre risque d'être perturbé...


Comme quoi une bonne idée de départ peut rapidement être délaissée pour du convenu et du cliché à outrance. Tout commence très bien (le 1er tiers). Rien de révolutionnaire, mais une arnaque bien montée qui rappel les Ocean Eleven... ou même Ca$h. Ce qui aurait donné un film honnête qui passe. On sait ce qu'on va voir et on voit ce qu'on sait, ni plus, ni moins.


Mais après ce 1er tiers, on tombe dans cette pseudo romance entre un connard et une pute ! Et là, tout le monde s'en fout, l'arnaque ! Pour sauver ce qu'il reste du naufrage, on arrive dans le monde merveilleux du Twist !



Et là ! Petite leçon de cinéma !



Un twist est un retournement de situation, utilisé pour qu'à la fin le spectateur soit amené à voir l'histoire sous un angle différent et ainsi le pousse à réinterpréter l'ensemble de ce qu'il a vu. Dans certains films, les twists sont juste incroyable, tel que dans "Les Autres" d'Amenábar ou "Sixième sens" de Shyamalan. Et parfois, c'est du grand n'importe quoi.


Ici, nous sommes tombé dans une suite de twists qui se repère à 15 000 km et qui nous lasse. Et ceci, sans compter le twist final qui à un vieil arrière goût d'utilisé, de réutilisé, de remâché... le truc qu'on boit à la paille avec du jus de pruneau distribué dans les maisons de retraite.


En fin de compte, ce qui sauve le film c'est l'affiche. Oui, oui ces têtes d'affiche. Will Smith fait ce qu'il sait le mieux faire et donc ça passe. Et puis, il y a Margot Robbie qui nous séduit toujours avec ces grands yeux, de fille un peu naïve. Tout ceci avec des images sympas, colorés et des mouvements de caméra bons et intéressants, notamment au début lorsqu'il y a un pickpocket géant ; avec une musique, qui certes on n'a rien à foutre mais qui n'est pas désagréable non plus.


On ne peut pas dire que ce soit mauvais. Bon faut pas déconner non plus, on ne peut pas dire que ce soit bon.


Perso, je me suis fait enfler sévère !

Beezell

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