Michael Youn a fait Divorce Club comme un film thérapie pour exorciser sa rupture douloureuse.Ce qu’il a vécu se passe grandement dans le personnage d’Arnaud Ducret.L’autre galerie de personnages, c’est l’atout du film et de tout son côté déjanté. Sous la caricature, l’humour cognant de Youn fait fureur. Il n’épargne ni hommes ni femmes et fuit le raccourci facile du film de potes où le sexisme serait légion. J’ai passé un bon moment, reconnu des archétypes croisés au détour du chemin. J’ai bien aimé que Michael Youn se donne le rôle d’un homme malheureux en ménage. Un contre-emploi où il s’amuse tout comme celui qu’il a offert à Benjamin Biolay, sublime en patron méprisant et vachard. La fin réaffirme un leitmotiv pour l’amitié que Michael Youn défend malgré tout. Son choix de réalisateur/ scénariste qui dérangera les plus cyniques.Quoiqu’il en soit Michael reste dans le coup et ça doit vraiment énerver ses détracteurs!