Consternant. Rien ne va dans ce Divorce Club, pourtant mystérieusement bien accueilli par la critique. Un scénario indigent et cousu de fil blanc qui flirte avec le niveau zéro de la comédie, une réalisation datée et laborieuse rappelant brièvement les 11 Commandements que Youn avait commis il y a 17 ans, des dialogues lourdingues, plats, vulgaires, dignes d’un mauvais One man show, une direction d’acteur inexistante, le film passe à côté d’à peu près tout ce qu’il tente.
Et quand il s’aventure dans la comédie romantique, la gêne est à son comble.
Les comédiens sont tous à l’unisson de Arnaud Ducret, bonhomme sympathique mais dont le jeu monolithique rappelle douloureusement les années sitcom d’AB production. Même des acteurs d’ordinaires solides comme Audrey Fleurot n’échappent pas au naufrage.
Au-delà du fait de n’être jamais drôle, il effleure à peine un sujet qui aurait pu faire de Divorce Club une comédie sociale piquante et pertinente. Autant vous dire qu’on en est à des années-lumière.
Une telle homogénéité dans la médiocrité est une sorte d’exploit. Tout comme rester devant Divorce Club jusqu’à la fin.