À 13 ans, Dixie est une emo anorexique qui ne se sent pas bien dans sa peau. Son père dont la VF est doublée par le robot de Google Traduction (ou quelqu’un qui s’en rapproche) déclare qu’il faut toujours positiver. Mais pour Dixie, il est difficile de positiver. Ses parents ont divorcé car son père thanatopracteur exerce son activité à la maison, ce qui n’est plus au goût de sa femme. Et sa meilleure amie, décide de la laisser tomber sans raison apparente, refusant son invitation à la fête foraine. C’est donc avec son père qu’elle ira à la fête foraine, où une grave révélation lui sera faite.
Sa meilleure amie sort avec le garçon sur lequel elle avait des vues.
Dixie se dit que la mort vaut mieux que la vie, et la vie lui offre généreusement la mort. Elle est pas belle la vie ?
C’est ainsi que Dixie se réveille dans le monde de l’ennui. Dans ce monde fade, d’une direction artistique sans originalité, des monstres grossièrement animés cherchent sous des cieux vert ou rose fluo, à capturer les âmes errantes qui osent s’aventurer dans la forêt pour en faire… des âmes errantes… Seule une ancienne prophétie donne l’espoir aux âmes d’un jour pouvoir retourner marcher sur les terres des mortels. Et heureusement Dixie est liée à la prophétie, nous permettant de rester juste au-dessus du seuil de l’ennuie totale.
Ce qui est magnifique, c’est que Dixie est non seulement celle qui accomplira la prophétie, mais aussi celle qui apporte le talisman permettant de la réaliser.
Les personnages aussi inintéressants les uns que les autres sont tous doublés (en VF en tout cas) avec des voix qui les rendent plus détestables qu’ils ne le sont déjà.
On attire ce qu’on imagine.
Dixit Dixie lorsqu’elle marche dans une crotte, résume assez bien ce film.
Vu en VF.