ommage évidemment aux westerns spaghetti de Corbucci et au Django originel incarné notamment par Franco Nero (qui fait un caméo dans le film), "Django Unchained" s’inscrit dans un cinéma tarantinesque 2.0, déjà expérimenté dans "Inglourious Basterds", moins virtuose, moins délirant et aussi moins démonstratif qu’avant ; un cinéma plus classique mais à la beauté formelle indiscutable et dans lequel les dialogues ciselés constituent là encore un vrai régal.
Coté B.O, on retrouve la patte de selector de DJ Tarantino, qui nous concocte une playlist aux petits oignons (Bacalov, Verdi, Morricone, Johnny Cash…) que ce soit pour accompagner les chevauchées dans les superbes paysages montagneux américains ou pour illustrer les scènes de violence les plus sanglantes.
Si l’humour à froid, les clins d’œil aux films de genre, la science du dialogue restent la grand force du cinéma de Tarantino, sa manière de revisiter le western est ici tout à fait réjouissante et constitue d’abord et surtout un grand moment de divertissement.