Django Unchained par CellarDoor
En bon fan de Tarantino, j'attendais depuis longtemps que Mr T. se lance dans l'aventure Western, revue à sa sauce évidemment.
Django débarque donc avec son lot de très bonnes surprises : jeu d'acteurs époustouflant (mention spécial encore une fois à Waltz), un scénario très bien fichu, des dialogues épiques comme seuls Tarantino sait les écrire et la touche d'humour nécessaire pour rendre le film culte. Car oui, Django est déjà culte quelques mois après sa sortie.
Parmi les quelques déceptions, notons une bande son moins marquante qu'à l'accoutumée mais toutefois de qualité, quelques longueurs sur la toute fin et surtout cette impression que le film aurait pu (du?) s'arrêter un poil plus tôt.
Malgré cela, Django est excellent et s'il n'a pas la note maximale c'est juste qu'il ne détrônera et n'égalera jamais un Reservoir Dogs ou un Pulp Fiction.
A défaut d'être un western, c'est encore une fois un magnifique hommage, un ovni à la Tarantino et une déclaration d'amour au gore potache, bref, une leçon de cinéma façon Quentin.
En cette fin 2012 et ce début 2013, on nous offrait deux version de la lutte contre l'esclavage aux Etats Unis, celle de Lincoln et celle de Django Unchained. J'ai choisi mon camp.