Qui a demandé une piqûre de somnifère ?
A la suite de la vision de cette horreur, je viens tout naturellement regarder les avis concernant le film en question. Etonnée de n'avoir trouvé personne pour faire l'éloge de la médiocrité de ce film (Serais-je passée à côté d'une œuvre moyenne, la pensant infecte ? Pourtant je ne pense pas), je fais donc.
Replaçons tout d'abord les choses dans leur contexte :
Déjà, ça sent bon le film de zombies réchauffé, doublé d'un machisme assumé mais malheureusement pas réussi. Après, savoir qui gagnera la palme de la dégradation de l'image entre les "féministes enragées" et les "mâââles dominants", c'est une toute autre histoire.
On a donc un bon kilo de clichés volontaires, allant des personnages (Le gay, le martyrisé dans son couple, le dépréssif qui se soigne à coup de thérapie sur MP3) aux situations ( [Spoiler]Merci la scène de la voiture télécommandée[/Spoiler] ).
Entre le mauvais jeu d'acteur (Ne me faites pas le "Machin joue dans Snatch, il ne peut pas être mauvais"), le scénario inexistant, les plans à moitié ratés et la musique plutôt mauvaise et mal amenée, il y a de quoi faire.
Le mot "ennui" étant bien trop faible pour décrire le vide intergalactique que constitue ce film, je le qualifierai plutôt de torture. Quand il n'existe plus qu'en tant que fond sonore, que l'on a passé le stade du rouler-bouler, que l'on a fini de se moquer des acteurs bidon et de leurs punchlines à 3 Francs, que l'on a programmé les rendez-vous du lendemain, arrêté le film le temps de faire une tisane etc. . Quand il n'y a plus tout cela, que l'on se retrouve seul(e) face à Doghouse, on choisit forcément la dernière solution qui s'offre à nous : Dormir.
C'est à se demander pourquoi Jake West s'est décidé à faire un enième film de zombie qui ne sort pas du lot et dont le budget tient dans un mouchoir de poche. Il n'appartient pas de ceux qui réussiront à en faire un atout.
Fortement déconseillé, loin du bon nanar, il restera dans la catégorie des navets : 1.