Pour définir Doghouse, on pourrait dire qu'il s'agit d'une comédie de zombies masculine. Sur un scénario simple et efficace juste ce qu'il faut, Jake West (inconnu au bataillon) met à rude épreuve sept amis que l'on découvre chacun à leur façon en conflit avec la gente féminine. Après une petite introduction so British, où l'on se réjouit d'apercevoir Danny Dier et Stephen Graham, on rentre très rapidement dans le vif du sujet. Si le comique se vautre parfois lamentablement et frise le ridicule, on rigole de temps en temps de l'absurdité de certaines scènes et le gore, bien présent à son charme pour les amateurs. On ne peut s'empêcher de noter des incohérences qui ne sont que le résultat d'un délire totalement assumé. Car Doghouse joue à fond la carte de la misogynie absurde et à force de ne pas faire dans la dentelle, tout ne devient qu'une immense farce sanguinolente. N'y cherchez pas de stress et de moments de tension, il s'agit là d'une comédie, dégoûtante certes, bancale peut être mais au final, on se dit qu'il y avait quand même un petit quelque chose à la limite de nous faire passer un bon moment...entre hommes!