Domicile conjugal est mon premier Truffaut et donc mon premier épisode de la vie d'Antoine Doinel. Et je dois dire que je suis tombé sous le charme de la mise en scène, qui nous balade sans effort de la cour d'immeuble à l'appartement du couple, comme du personnage dont j'adore les dialogues et le phrasé. Et Claude Jade n'est pas en reste dans un film où l'on peut regretter tout de même quelques saillies misogynes assez gratuites qui aujourd'hui passent mal. Je pense notamment à un collègue d'Antoine qui pelote une secrétaire dans la liesse générale. Mais les hommes en prennent pas mal pour leur grade dans cette chronique de la vie de couple que je vois assez comme un coup de pied dans le modèle de vie bourgeois, ou comment aborder des sujets sérieux avec une certaine loufoquerie.
Je n'ai su résister à cette dernière et voir apparaître à l'écran un certain M. Hulot le temps d'une scène ne m'a pas surpris le moins du monde.