Disons le tout de suite , le film épynonime de Tony Scott n'a de similaire à la réalité que le nom et prénom de la protagoniste .
Sachant que la véritable Domino Harvey a travaillé aux côtés du réalisateur sur le script le film si il est pure fiction n'en est pas moins excellent .
On retrouve un Tony Scott en très grande forme .
Entouré de son équipe habituelle ( Dan Mindel à la photographie , Harry Gregson Williams à la Bande originale ) le cadet de Ridley Scott nous offre 2 heures purement jouissives permettant à notre cervelle de se reposer .
Outre la monumentale prestation de Keira Knightley dans le rôle titre , Domino est une panoplie d'acteurs et de :" gueules" jubilatoire , du journaliste mégalo interprété par Christopher Walker vraiment désopillant dans ce registre au rebel Afghan les personnages du films s'avèrent bien travaillés et le cocktail est explosif dans le sens positif du terme .
Notons les sympathiques caméos de Ian Zerring et Brian Austin Green rendus populaire par la série Beverly Hills 90010 dans leurs prôpre rôle et jouant l'autodérision et la caricature pour notre plus grand plaisir .
Domino joue la carte de la surrenchère et l'assume pleinement avec ce film Tony Scott confirme qu'il est à l'instar de Michael Bay un maitre de la pyrotechnie et du spectacle .
Tony Scott a opté pour un style experimenté sur Man On Fire , à savoir caméra à manivelle , filtres de couleurs , image saccadée , sous titres , arrêts sur image ..un véritable délire visuel qui si il peut ne pas être du goût de tout le monde a le mérite d'être approprié à l'ensemble .
Nous retrouvons également des caractéristiques propres aux films de ce bon vieux scott et Domino n'est pas sans rappeler la bonne aire 90's où fleurissaient des films d'action cultes .
Entre :" têtes de vainqueurs" dialogues cru il n'y a pas de doute , Domino est un Scott pur jus .
Harry Gregson Williams signe une bande originale aussi explosive et burlesque que réussie , si la période de dépression du compositeur pouvait se ressentir dans les partitions de Man On Fire , le score de Domino laisse à penser que le fidèle compagnon de Tony Scott depuis Ennemi d'Etat s'est :" lâché" partant dans un délire mélomane dont lui seul à le secret .
Domino est plus malin qu'il n'y parait et derrière les péripéties de nos protagonistes se cache une critique toute en finesse de la télé réalité . Notons à ce propos une sympathique séquence à l'émission de Jerry Springer connue pour ses moments de clashs en direct . L'animateur y joue son propre rôle non sans second degré .
Prenons et regardons Domino pour ce qu'il est , un explosif film d'action rendant superbement hommage aux classiques du genre .
Le final vaut son pesant d'or et fait directement référence à True Romance ( Tony Scott 1993 ) .
Une Keira Knightley sulfureuse , un Mickey Rourke en forme , un Edgard Ramires convainquant et une panoplie de seconds rôles jubilatoires , aucune raison de bouder notre plaisir , Domino est une réussite et qui si il n'aboutira surement pas à des réfléxions philosophiques remplit parfaitement sa mission :
Il divertit de bout en bout !
:" My name is Domino Harvey ....i'm a bounty hunter"
Verdict :
9,5 / 10 .