"Il n’existe plus vraiment de secrets de nos jours, à l’heure du numérique, notamment sur les plateformes de vente entre particuliers. Il s’agit de la couverture parfaite pour les arnaques… et les meurtres. Dark Market nous met ainsi en garde sur l’abus de notre outil du quotidien, le téléphone portable, mais également sur un mode de consommation qui bouleverse les interactions sociales. Nous sommes à un clic des bons plans, mais malheureusement pour les protagonistes de cette intrigue viscérale, ils se révèlent généralement foireux."
"Soo-hyeon est plutôt du genre rancunier. Lorsque que la police ne peut rien pour elle, cette dernière se met en chasse pour saboter les nouvelles tentatives frauduleuses de cet inconnu. Ce qu’elle ne redoute pas, c’est que la barrière est très fine entre elle et le criminel. Hee-kon Park prend alors un malin plaisir à restaurer cette aura démoniaque qui circule sur le net. Il absorbe le thème du cyberharcèlement pour alimenter sa machine à suspense, donnant ainsi une vision peu commune du genre home invasion. Comment se sentir chez soi lorsque les clôtures de l’intimité sautent ?"
"Reste que cette série B assure le divertissement minimum, par sa violence physique et surtout psychologique, qu’il ne nous viendrait pas à l’esprit de contacter le service client. [...] Finalement, faire ses achats en ligne, c’est un peu le jeu de la roulette, miser sur la confiance d’un inconnu. Ce jeu risqué est-elle une bonne affaire pour autant ? En parallèle du cyberharcèlement sur les réseaux sociaux les plus tendances, Dark Market sonde les vices des plateformes « communautaires » où il est possible de déchanter aussi vite qu’on a été piraté et arnaqué."
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