Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Dans les années 1950, Alice (Florence Pugh) et Jack (Harry Styles) Chambers, un jeune couple qui vivent le parfait amour, viennent d’emménager dans la ville fictive de Victory, en Californie, dans une belle maison avec tout le confort, entourée d’autres maisons semblables où vivent d’autres jeunes couples. Tout a été financé par une mystérieuse entreprise dirigée par Frank (Chris Pine) dont Jack est l’un des employés. Tous les matins, comme tous ses confrères, Jack part dans sa belle voiture décapotable pour un travailler. Les femmes restent à la maison qu’elles s’occupent à briquer de fond en comble, et se retrouvent quotidiennement pour des activités (shopping, danse, etc.) Le soir, tout ce petit monde s’invite pour des cocktails, des barbecues ou des réceptions.


Tout semble idyllique dans ce monde trop parfait jusqu’à ce que, suite au suicide de Margaret Watkins (Kiki Layne), auquel assiste Alice, cette dernière commence à se poser des questions sur l’endroit où elle vit et ce que représente le « Victory Project » pour lequel Jack travaille…


Elle décide alors de braver les interdictions et d’aller voir au-delà des limites de Victory, qui est entourée par un désert.


Et là, tout dérape.


Mon opinion


Ça commence comme un rêve : un ciel sans nuages, des palmiers, des voitures aux couleurs acidulées... La Californie… Bien sûr, dès le début, on comprend que quelque chose ne tourne pas rond : tout est trop parfait. Les maisons blanches rangées comme des maquettes, les femmes pomponnées, le rituel du petit déjeuner, les maris qui partent tous travailler en même temps, tout rappelle la fable de Tim Burton Edward aux mains d’argent ou un autre film, moins connu, Pleasantville de Gary Ross. Tous deux nous plongeaient au cœur d’une utopie, un monde apparemment idéal qui se révèle être un véritable cauchemar pour ses personnages. Florence Pugh et Harry Styles font un couple glamour pris dans un même cauchemar dont on ne comprend pas tout mais dont on sait, sans le moindre doute, comme dans Vanilla Sky, que c’est un cauchemar.

Roland Comte

Écrit par

Critique lue 19 fois

1

D'autres avis sur Don't Worry Darling

Don't Worry Darling
EricDebarnot
8

Alice in Victoryland

Olivia Wilde est une féministe convaincue et son second long métrage, Don’t Worry Darling (les paroles lénifiantes d’un mari rassurant son épouse quant à sa propre capacité de gérer leur vie commune)...

le 22 sept. 2022

62 j'aime

10

Don't Worry Darling
B_Jérémy
6

Alice au pays de la caricature

Nous faisons quoi ? « Nous changeons le monde. » Nous faisons quoi ? ««Nous changeons le monde !!! »» Les hommes, tous des salauds Avec Don't Worry Darling, Olivia Wilde nous plonge...

le 22 oct. 2022

47 j'aime

63

Don't Worry Darling
Dagrey_Le-feu-follet
4

La prisonnière du désert

Alice et Jack Chambers sont un jeune couple heureux dans les années 50, vivant dans la ville de Victory, en Californie, qui semble parfaite et qui a été créée et financée par la mystérieuse société...

le 25 sept. 2022

25 j'aime

12

Du même critique

Sibyl
Roland_Comte
4

Brouillon et nombriliste

Sibyl (Virginie Efira), psychothérapeute, décide d’arrêter l’exercice de sa profession pour revenir à sa première passion : l'écriture. Néanmoins, alors qu’elle a annoncé à ses patients qu’elle...

le 26 mai 2019

11 j'aime

6

Les Enfants de Timpelbach
Roland_Comte
8

La république des enfants

Les critiques des revues ou des sites spécialisés sur le cinéma n’ont généralement pas épargné ce film, sans doute trop atypique pour eux, mais cela ne saurait me surprendre tant ils adorent pouvoir...

le 11 nov. 2023

9 j'aime

Et au milieu coule une rivière
Roland_Comte
9

Ne croyez pas qu'un film sur la pêche à la mouche soit forcément ennuyeux;

L'action se déroule dans le Montana, au début du XXème siècle. Le film est fidèle au livre, en grande partie autobiographique, de Norman Maclean : nés dans une famille presbytérienne du Montana, deux...

le 19 déc. 2014

8 j'aime