En trois minutes, ce génie de Christopher Nolan réussissait déjà à raconter une histoire complexe. Le destin de son personnage aux portes de la folie rappelle la métamorphose de Kafka et Nolan décline son emprise grâce à une utilisation du son et de l'image prodigieuse. Il y insuffle un sens diffus,métaphysique qu'on retrouvera plus tard dans Inception et Interstellar. Un petit bijou en noir et blanc,ce Doodlebug, et à croire que les apprentis réalisateurs des années 90 n'aimaient pas la couleur pour distiller des impacts ou des intentions.