Doodlebug avec sa durée plutôt courte de 3 minutes (2 minutes 58 pour être précise) nous gratifie une fois de plus du génie de Nolan. C'est le fond et non la forme, légèrement surjouée à mon goût, qui est intéressant ici, car, comme souvent avec le cinéma de Nolan, l'on est face à ce paradoxe, récurrent dans ses œuvres, qui est de savoir où se termine la réalité et où commence la fiction (ou peut-être est-ce l'inverse ?)... Ainsi, je verrais plutôt Doodlebug comme un essai réussi, une sorte d'avant goût de l'indéniable talent de ce réalisateur qui ne cesse de m’impressionner au fur et à mesure que je découvre ses petits bijoux...