Vous n'aviez pas aimé la première adaptation de "Doom" en 2005 avec pourtant quelques scènes réussies et un Dwayne Johnson au top de son soulèvement de sourcil ? En regardant ce reboot, vous l'apprécierez : c'est garanti !


En 2016, le jeu vidéo "Doom 4" s'apprête à sortir sur toutes les plateformes mais après des années de développement, le résultat s'avère être être au final un reboot sobrement intitulé "Doom" qui a connu donc un bon petit succès et engendrera même une suite trois ans plus tard. L'enthousiasme pour la franchise est relancé, autant faire également un reboot du "calamiteux" (tout est relatif) long-métrage d'Andrzej Bartkowiak. Malheureusement, avec un budget rikiki, une pléiade d'acteurs débutants ou méconnus, un scénariste/metteur en scène à la ramasse (Tony Giglio, auteur de perles telles que Chaos avec Jason Statham et S.W.A.T. 3) et une sortie prévue directement en DVD, on se doutait que le résultat n'allait pas voler très haut.


Bingo ! Dès les premières minutes, tout sonne cheap, affreusement mal interprété, avec une direction artistique relativement pauvre et une interminable introduction à base de Marines jamais charismatiques nourris aux pires clichés qui s'aventurent dans une base martienne pour aller secourir une équipe de scientifiques installés sur place. Honteux mélange du premier Resident Evil et du premier Doom justement, ce nouveau volet sous-titré Annihilation ressemble à un vulgaire remake du film de Bartkowiak : même histoire, quasiment la même escouade, mêmes références poussives (refaire la vanne du Dr. John Carmack transformé en mutant, fallait oser).


Ne vous leurrez pas, Doom: Annihilation n'est qu'un téléfilm mal fagoté auquel on aurait ajouté le titre de la licence pour paraître plus vendeur. Et si le tout est sensiblement plus gore, le manque de moyens se fait malheureusement cruellement ressentir tout au long du métrage, que ce soit les faux-accords multiples, les décors en carton-pâte, les uniformes de paintball, les maquillages dignes d'un Jean Rollin, les images de synthèse datées (j'essuie encore mes yeux imbibés de sang après voir contemplé ce final abasourdissant)... On croirait presque à une refonte façon Uwe Boll. 93 minutes de souffrance sans aucune scène d'action ou d'horreur pour se fendre la poire. La nette définition du navet qui aurait pu être un bon nanar.

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le 26 sept. 2019

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