Après l'énorme "The Descent", Neil Marshall nous livre son nouveau film à mi chemin entre "Mad Max" et "Resident Evil", le tout avec un zeste de post-apocalyptique à la "Fallout".
Aidé d'une palette d'acteurs surprenants parmi lesquels la superbe Rhona Mitra particulièrement crédible en mercenaire, Bob Hoskins en boss, Malcolm McDowell en chef de clan ou encore Alexander Siddig en Premier Ministre anglais, le film reprend certaines des recettes qui avait fait la réussite de "The Descent" à savoir une mise en scène hyper efficace et un scénario qui reprend un thème particulièrement connu (ici la propagation d'un virus mortel) tout en s'éloignant des sentiers battus.
En effet, le virus n'a pas ici pour effet de transformer les Hommes en morts vivants (pour une fois ah ah) mais sert de prétexte pour le réalisateur qui en profite pour mettre en avant les conséquences d'une mise en quarantaine prolongée (dégénérescence de la société, création de clans, motivations politiciennes...).
A ce titre, l'opposition entre l'ordre médiévale établi par Kane et la rébellion punk de Sol (avec une idéologie opposée mais une barbarie commune) est plutôt bien vu.
Il est cependant dommage que "Doomsday" ne parvienne jamais à se débarrasser de son image de série B, trop limité sans doute par son sujet, mais il reste un très honnête divertissement bien gore dans un univers post-apo bien ficelé.
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