Si votre emploi du temps ne vous permet pas de laisser filer inutilement 1h30 mais que vous désirez tout de même vous faire une idée sur ce Shortbus,, alors visionnez simplement la scène d'ouverture, celle-ci résumant à la perfection la vacuité du propos défendu par John Cameron Mitchell dans cette comédie dramatique (ce dernier mot prenant tout son sens ici).
Car en effet, et avant d'aborder toute autre considération, il est nécessaire de préciser qu'il ne passe strictement rien durant toute la durée du métrage et que la recherche de l'orgasme par une femme frustrée ne constitue en rien un scénario suffisant si elle n'est pas agrémentée de quelques rebondissements.
Bien sûr, et comme c'est également le cas pour certaines oeuvres d'art moderne, de nombreux bobos crieront au génie dans le seul but de mettre en avant leur pseudo-élévation intellectuelle au lieu de voir qu'ils sont en face d'une escroquerie qui ne se distingue en rien d'une production pornographique dans la mesure où les actes ne sont pas simulés.
Conséquemment interprétés par des acteurs en bois, Shortbus écoeure franchement par instants et oublie que le sexe est infiniment plus délectable lorsqu'il est suggéré que lorsqu'il est brutalement mis en images.