Deuxième long-métrage de la franchise, Nobita no Uchû kaitakushi nous entraîne, au même titre que Doraemon et Nobita, dans l'espace où nos deux héros vont aider un jeune aventurier (dont le chara-design rappelle fortement celui d'un jeune robot imaginé par Osamu Tezuka) et sa famille à lutter contre une dangereuse organisation visant à exploiter au maximum la planète minière avant de la détruire. Une intrigue classique, comme d'habitude.
Désormais confiée à Hideo Nishimaki, anciennement storyboarder sur "Lupin III" puis réalisateur d'épisodes de divers animes, cette séquelle sans lien aucun avec le précédent film s'avère bien plus maîtrisée, plus solide et plus entrainante que son prédécesseur. Mieux rythmée, plus drôle aussi, la péripétie mouvementée reste particulièrement plaisante au milieu de cette planète colorée où vivent des animaux tous plus originaux les uns que les autres.
On pourra cependant regretter ce qui faisait déjà grandement la faiblesse du précédent volet, à savoir les baisses de rythme, principalement du aux allers-retours entre les deux dimensions : le monde de Nobita et la planète Koya Koya. Ceci dit, Nobita no Uchû kaitakushi reste une séquelle envolée, supérieure et dynamique, toujours empreinte d'un message éducatif bienvenu pour les plus jeunes spectateurs.