J’avais découvert le travail de Norman Mac Laren par Neighbours, qui m’avait déçu. Je viens de prendre connaissance d’un petit bijou, Caprice de couleurs, que je vous recommande vivement (voir ma critique : http://www.senscritique.com/film/Caprice_en_couleurs/critique/41868657). Du coup, j’enchaine par un autre court de Mac Laren, pour voir. J’ai souvent un peu de mal avec le cinéma expérimental, mais je suis curieux de nature, et le travail de Mac Laren me semble intéressant. Me voilà donc face à un court très court, daté de 1940. Là, on dirait les images d’un jeu vidéo des années 1980 ! Un fond orange, des points, et des sonorités qui nous amènent en effet dans ces jeux simples, avec des points qui se rejoignent et explosent. En 19640, c’est novateur, assurément, mais au final, plus de soixante dix ans plus tard, ce film n’apporte rien, pas d’émotion, pas de prouesse graphique, rien de bien intéressant si ce n’est le fait que le film date de 1940. Un point c’est court.