And people’d be like, « There he goes. Homeboy fucked a Martian once. »

Des choses gentilles à dire sur ce film :

Special appearance by Judy Landers as « Ms. Xenobia ». Autant dire que cette petite mention qui apparaît au générique de début de Ma prof est une extraterrestre, tandis que le héros interprété par Billy Jayne (oui, oui le Mickey de Parker Lewis) se lève de table et embrasse tour à tour ses parents dans un élan on ne peut plus sitcomesque, fait saliver tout de suite. Un peu à cause de ce « Special appearance by » qui donne une importance toute particulière à Judy Landers (la pratique veut que ce genre de mise en avant ait pour but soit de souligner au casting la présence d’un nom connu, à la manière d’un guest, soit d’aider le nom d’un comédien ou d’une comédienne à le devenir). Un peu parce que la dite Judy Landers a traîné ses guêtres sur les plateaux télé de monuments tels que La croisière s’amuse, Drôles de dames, Chips, l’Île fantastique ou encore Alf avant d’obtenir des rôles de premier plan dans des films aux titres aussi intrigants que Stewardess School, Fantôme malgré elle ou encore Club Fed... Surtout parce que le nom de Ms Xenobia est bougrement évocateur. Et effectivement, elle vaut le détour, autant sous sa forme humaine, que sous sa forme d’origine qu’on a le plaisir de découvrir à la fin du film... ou accessoirement sur ses affiches.

En résumé, cette Ms Xenobia, extraterrestre de son état, a infiltré l’espèce humaine par la petite porte, l’enseignement secondaire. Prof de sciences remplaçante, elle jette son dévolu sur, Wesley, un lycéen sans histoire qui va devenir le cobaye de ses expériences et la pomme de douche de sa libido... et de celle de toutes les humaines qu’il va pouvoir croiser. Archétype du lycéen propret, les tests de Ms Xenobia en feront un alpha mâle qui emballe comme il veut... affublé d’une antenne toute moche sur le sommet du crâne. Mais du calme, c’est pour la science. Et la sauvegarde d’une espèce.

Le pitch est assez crétin, et David DeCoteau n’en fait finalement pas grand chose. Il assure toutefois le minimum syndical en empruntant au sitcom les rêveries introduites par un drouing de harpe ; en alignant quelques situations cocasses des scènes de vestiaires aux bagarres de bar en passant par l’introduction d’un groupe de rock bien eighties ; en ne reculant devant aucun bruitage de ressort pour accompagner les coups de seringue de l’assistant de Ms Xenobia, Drax (Raymond O’Connor) ; et en livrant une fusillade finale où les chutes par-dessus les balustrades sont presque aussi nombreuses que les piou-piou du pistolaser de Ms Xenobia.

Y a des longueurs, y a de la paresse, mais y a une petite aura sympa si bien qu’on peut quand-même y trouver son compte.

Jouez au bingo des clichés avec ce film (45 ingrédients)

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Personnage > Agissement

Personnage > Caractéristique

Personnage > Citation

Personnage secondaire

Réalisation

Réalisation > Accessoire et compagnie

Réalisation > Audio

Réalisation > Surprise !

Scénario > Blague, gag et quiproquo

Scénario > Contexte spatio-temporel

Scénario > Élément

Scénario > Ficelle scénaristique

Thème > N’importe quoi

Thème > Sexisme hostile à l’égard des femmes

Thème > Testostérone

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Barème de notation :

• 1. À gerber
• 2. Déplaisir extrême et très limite sur les idées véhiculées
• 3. On s'est fait grave chier
• 4. On s'est fait chier mais quelques petits trucs sympas par-ci par-là
• 5. Bof, bof ; pas la honte mais je ne le reverrais jamais ; y'a des bons trucs mais ça ne suffit pas
• 6. J'ai aimé des trucs mais ça reste inégal ; je pourrais le revoir en me forçant un peu
• 7. J'ai passé un bon moment ; je peux le revoir sans problème
• 8. J'ai beaucoup aimé ; je peux le revoir sans problème
• 9. Gros gros plaisir de ciné
• 10. Je ne m'en lasserais jamais