L'heptalogie "Once upon a time in China" est d'une constance remarquable. Ce dernier épisode, portant le nombre 6 mais étant bien le 7eme et le dernier, termine l’œuvre avec élégance. Il reprend les codes et les thèmes exploités dans les précédents épisodes, sans pâtir de son changement radical de lieu.
Les chocs des civilisations, les conflits sociaux, l’appât du gain et de la puissance, le kung-fu, l'humour présent à petite dose, la bande son monstrueuse et la mise en scène soignée forcent le respect de cet excellent film qui se permet en plus de trouver sa place parmi les très bons westerns. (Je préfère réserver les "meilleurs" aux spécialistes du genre).
En parlant de western, on y trouve à peu près tous les thèmes : les indiens, les colons, les petites villes gouvernées par des crapules corrompues, les desperados, la scène de la pendaison, la bagarre dans le saloon, les prostituées, le désert gigantesque et, bien sûr, le duel sous un soleil de plomb dans une rue déserte. Il manquerait simplement le train et la mine à flanc de falaise.
En bref, je recommande cette œuvre, autant que toute la saga, qui représente sainement le cinéma d'un pays (d'une ville ...) qui a su rester humble, faire du grand avec du peu, et qui mériterait franchement de se faire une plus grande place dans ce monde du septième art empli de médiocrité autosuffisante.