We own the bite
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le 26 mars 2021
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Dracula est la première adaptation officielle du roman de Stoker (Murnau n’avait pas acheté les droits pour son film Nosferatu), elle s’inspire grandement de la pièce de théâtre, dont la version à New york était déjà avec Bela Lugosi dans le rôle-titre. Il y a quelques changements, s’est Renfield et non Jonathan Harker qui va voir le Comte ou encore Mina devient la fille du docteur Sheward. Des changements assez mineurs qui ne mon pas déranger. L’intrigue se suit bien en 1h15 malgré un rythme lent.
Bela Lugosi est crédible dans le rôle de Dracula, il est noble dans ses gestes et sa posture. Sa voix et son accent étrange, le rend charismatique.
Renfield rencontre le Comte à son château, son voyage lui fera perdre la tête et le transformera. Dwight Frye (qui jouera plus tard dans Frankenstein) est très bon dans son rôle.
Mina va épouser John, tout va bien jusqu’à l’arrivée du comte… Helen Chandler joue bien.
Jonathan est impatient pour son mariage avec Mina. David Manners est bon.
Lucy, l’aime de Mina, va se faire mordre par Dracula et y passer. Son personnage est bien utilisé. Frances Dade joue bien.
Le docteur Sheward est le père du Mina, il travaille dans un hôpital. Le cas de Renfield le perturbe, mais Van Helsing va l’aider à y voir plus clair malgré ses explications fantaisistes.
Le professeur Van Helsing connaît la science et les choses les plus invraisemblables, grâce à lui tout le monde y verra plus clair. Et comprendra, comment vaincre Dracula. Edward Van Sloan est crédible dans son rôle.
La réalisation de Browning est assez classique, malgré quelque bon travelling. Mais souvent, la caméra filme comme si une pièce était tournée : les acteurs sont filmés en plan large et le timing est basé sur le texte. Ou encore le hors-champ durant la sortit d’un cercueil ou d’une attaque pour ne pas choquer le public.
Les maquillages sont de bonne facture, notamment les prothèses des vampires.
Les costumes sont très nobles et classe, surtout celui de Dracula.
Les décors sont assez impressionnant notamment les maisons, le château et les rues.
Les effets spéciaux quand à eux ont mal vieilli (la chauve-souris qui vole suspendu à un fil), malgré un effet de brouillard bien utilisé.
Le film à uniquement deux extraits sonores : Le Lac des cygnes et Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. A l’époque, les bandes originales de films n’étaient pas courantes. Le silence créé une atmosphère agréable et en harmonie avec les décors et les effets spéciaux.
Dracula n’est pas le meilleur film des Universal Monsters, mais malgré ses défauts évidents c’est une curiosité à voir.
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Créée
le 11 févr. 2019
Critique lue 138 fois
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