Dracula est un film romantico-d'horreur réalisé par John Badham, écrit par W.D. Richter, d'après la pièce de Hamilton Deane et John L. Balderston librement adapté du roman de Bram Stoker... Sur une très belle photographie (un mélange de noir et blanc et de couleur dont le rouge se distingue) réalisé par Gilbert Taylor et une très bonne musique composée par John Williams... ce long métrage met en scéne un Dracula romantique (joué par le très bon Frank Langella) qui Vampirise tout d'abord Mina Van Helsing (jouée par la fragile Jan Francis) fille du Professeur Abraham Van Helsing (joué par un Laurence Olivier très fatigué...)... Puis Lucy Seward (jouée par Kate Nelligan... dont c'est le second film, aprés Une Anglaise romantique (The Romantic Englishwoman) de Joseph Losey) la fille du Dr Jack Seward (joué par le formidable Donald Pleasence) le directeur d'un asile psychiatrique ou est enfermé Milo Renfield (joué par Tony Haygarth) le serviteur de Comte Dracula... et la fiancée Jonathan Harker (joué par Trevor Eve) le clerc de notaire qui a vendu une demeure Gothique de Carfax Abbey a ce dernier...
Longtemps sous-estimé par le public et la critique... cette version très libre prend comme point de départ le voyage de Dracula vers les côtes anglaises à bord du Demeter, épisode qui se situe initialement au centre de l'intrigue... et se distingue par ses personnages ici, Mina, est la fille de Van Helsing... Lucy, est la fiancée de Jonathan Harker qui n'est plus un jeune clerc de notaire... et la fille du Dr Seward.... Dracula qui est très sensuel et distingué, fait par preuve d'une certaine humanité puisqu'il lui est possible de tomber amoureux (de Lucy avec il veut vivre un amour éternel... A noter qu'ici il ne porte de canines contrairement a son célèbre prédécesseur Christopher Lee)... et sans oublié l'action qui est déplacée dans les années 1910 (alors que dans le roman, c'est au XIXe siècle), ce qui accentue encore le décalage entre une Angleterre résolument moderne et les valeurs passéistes que porte le comte.... Enfin bref, une version sous-estimé a redécouvrir pour ses nombreuses qualité non négligeables... dont une fin assez ambiguë.