Dragon Ball Z : Battle of Gods par Ryo_Saeba
Si les enfants et ado d'aujourd'hui ont grandi avec One Piece, l'équivalent à l'époque pour les trentenaires c'est bien évidemment Dragon Ball qui a marqué toute une génération.
Depuis un peu plus d'un mois avant la sortie du nouveau film supervisé par Toriyama Akira himself, le marketing à la japonaise nous a fait monter la sauce en affichant des posters du film un peu partout ainsi qu'en effectuant quelques partenariats avec de grandes chaînes. C'est ainsi qu'on peut voir San Goku manger du KFC ou acheter un bon nombre de nourritures à l'effigie de Dragon Ball dans les Lawson comme de la barbe à papa au citron en forme de nuage magique ou encore des bonbons "Paf Paf" tortue génial.
Le film se déroule après la fin du manga et de la série Dragon Ball Z donc avant Dragon Ball GT, série sur laquelle Toriyama n'avait pas travaillée. Le problème d'avoir choisi cette période c'est que forcément, dans les shonen, les nouveaux méchants sont toujours plus fort que les précédents et les héros s'adaptent en conséquence. Du coup après nous avoir fait le coup du Super Saiyajin 1, 2 et 3 puis la fusion, il fallait encore trouver une surenchère, ça commence à faire beaucoup. Surtout que la façon dont c'est amené au niveau du scénario est complètement bancale.
Le film se divise clairement en 3 parties, une première partie pour l'introduction de Bills le dieu de la destruction, une 2e qui est tout de même assez longue, sous le signe de la comédie et l'humour un peu potache qui n'est pas sans rappeller celui de Dragon Ball (avant Z) avec l'anniversaire de Bulma et enfin bien entendu le combat (oui il n'y a qu'un combat...).
Au niveau graphisme, les passages en 2D sont plutôt réussi mais par contre le mélange perso 2D, décors 3D lors du combat est complètement raté, la faute à une incrustration trop marquée. Autre point de déception, Bills le méchant n'a vraiment aucun charisme, rendez nous Broly bordel ! ça c'était du bad guy !
Bon bref, autant tout ce qui a été fait autour (marketing, goodies) et le fait de voir le film au cinéma ça fait quand même plaisir, autant au final le film est vraiment décevant.