Non là c’est sûr, il a la palme de nullité et avec facilité. Ce qui, vu la touche de certains autres OAV, n’est pas un mince exploit. Contrairement à mes autres critiques des films DBZ, je ne ferais pas très long sur celui-ci car il mérite vraiment l'oubli. Rien à sauver, mais rien. Alors que C-18 "demandait" de manière musclée, sa récompense pour le tournoi à Mr Satan, un type véreux rend visite à ce dernier pour lui proposer un défi. Il le convainc en évoquant un ami d’enfance qui sait pas mal de choses sur lui. Mr Satan accepte, C-18 l’accompagne pour ne pas qu’on lui fasse faux bond. Goten et Trunks les suivent en douce.
Les voilà sur une île avec plein de combattants crées génétiquement. Là-bas on ose sortir l’humour peau de banane. Mais vraiment. Mr Satan fait une cascade mais se rate car il glisse sur une peau de banane. Le niveau… et le pire c’est qu’il y aura bien d’autres gags de cet acabit. C’est alors que Sangoten et Trunks voient un tube qui contient Broly ! Ils apprennent vite qu’on l’a recrée grâce à un peu de sang. Tripatouillage de l’ADN, c’était à la mode depuis Jurassic Park.
Broly ne tarde pas à sortir, mais est recouvert d’une matière bizarroïde… commence un combat pas terrible dans une ambiance tout aussi fade. L’inévitable aide d’un personnage en danger au dernier moment vient de… Krilin. Ah, me voilà rassuré : Là où C-18, Trunks et Goten échouent, Krilin arrangera tout ! Après 10 minutes d’un affrontement assez barbant, la fin (oui, j’en suis déjà là, mais croyez-moi y’a pas grand-chose de plus à dire…) est en queue de poisson, pas de 4e acte épique, non… Y'a un épilogue avec Sangoku mais plutôt anecdotique. Ce film est clairement à fuir.