Comme tout bon film de licence qui se respecte le scénario initial de DQV est piétiné dans la précipitation qu’implique le changement de format. Admettons ça.
L’adaptation n’en est pas moins sympathique. Mais c’est vraiment le twist final qui m’a fait comprendre pourquoi une release la veille de la Saint-V, puisque sous une épaisse couche de JRPG-live, à triple arc ultra-rushé, se cache la déclaration d’amour aux gamers nostalgiques la plus maline qu’il m’ait été donnée de voir depuis High Score Girl. De la même manière que pour ce dernier, le public cible doit sûrement être le trentenaire qui a eu une enfance en 8 bits et l’adolescence en 16. S’il a trouvé le moyen de se reproduire à l’instar de l’œuvre initiale, DQYS s’adressera aussi facilement à son rejeton. Une belle occasion de partage geek père-fils. Le film a donc était réalisé pour Ganesh2. Tant mieux. Pour ma part, j’ai vraiment apprécié le voyage (même s’il s’est fait en hors-bord) et encore plus la morale que je trouve moins discutable que celle de RPO.
Happy V-day Dragon Quest V~