Dragonball Evolution doit être l’un des films les plus détestés au monde. Pour ma part, il obtient la palme. Pour les fans de la série d’Akira Toriyama, l’annonce d’une adaptation, ravivait la flamme de la nostalgie. Celle des combats épiques de Dragon Ball avec ses plans recyclés 3 ou 4 fois, ses cris suraiguës et le déferlement de puissance du kaméhaméha.
L’histoire se déroule au moment où Sangoku, jeune adulte, affronte Piccolo (père). Le démon est à la recherche des 7 boules de cristal et notre héros va tout faire pour contrecarrer ses plans afin d’empêcher l’avènement des forces du mal. Premier ennemi dans Drangon Ball à menacer la Terre, l’affrontement San Goku/Piccolo est une étape clé de l’œuvre de Toriyama. Notre héros prend à ce moment-là pleinement conscience de sa capacité à sauvegarder sa planète et à se surpasser pour battre des ennemis plus puissants que lui.
Le réalisateur de Destination finale, James Wong est en charge du projet. Avec 100 million de budget, le film aurait pu être à la hauteur de l’attente. Mais le résultat est pitoyable. Je n’ose imaginer que 100 million ont été dépensé. En distribuant les rôles à un casting d’inconnus et en utilisant des effets spéciaux bas de gamme, la production semble pourtant avoir été en manque de moyens. Ma théorie est qu’ils ont dépensé 10 million à tout casser et envoyé les 90 millions restants à l’Armée du Ruban Rouge. Je ne vois pas d’autres explications.
Dragonball Evolution est plus proche d’un épisode quelconque des Power Rangers que d’un blockbuster hollywoodien. Le seul côté agréable du film est sa durée ridicule d’environ 1h20.
Akira Toriyama aura beau renier le film et Ben Ramsey, le scénariste, aura beau s’excuser, le mal est fait. Le film le plus nul de l’univers porte la marque Dragon Ball. Les hordes de fans se déchaînement. Les responsables se défaussent. Freezer, Cell et consorts rient sous cape. La victoire de l’ennemi est totale.